LINDS.

On regarde quoi ce soir ?

Et si on jouait aux échecs ?

Je devais être au collège la dernière fois que j’ai touché à un plateau d’échec. La première fois, mon frère m’avait imprimé les règles du jeu et, quelques années plus tard, m’avait même offert son premier plateau miniature. Mais contrairement à Beth Harmon, l’héroïne de la série The Queen’s Gambit (Le Jeu de la Dame), mon expérience avec les échecs s’est arrêtée là.

Après plusieurs mois d’absences, je ne pouvais pas ne pas vous parler de la meilleure série de l’année que j’ai dévorée en moins de 24 heures.

The Queen’s Gambit, produit par Scott Frank et Allan Scott

Disponible sur Netflix depuis le 23 Octobre, The Queen’s Gambit est une mini-série limitée (il n’y aura donc pas de saison 2) adaptée du roman éponyme de Walter Tevis (1983). L’histoire est centrée sur la vie d’une jeune orpheline qui deviendra, au fil des années, une prodige extraordinaire aux échecs.

Composée de 7 épisodes d’environ 50 minutes en moyenne, la série suit la carrière de Beth Harmon à travers son instabilité émotionnelle et une fâcheuse addiction à la drogue et l’alcool dans sa quête pour devenir la championne du monde.

La série est devenue, en quelques jours, l’une des plus regardée de la plateforme Netflix

Autant vous dire que j’ai rarement été aussi impressionnée par une série en la terminant. J’ai été bluffée par la finesse et la qualité des épisodes dont l’écriture a été minutieusement pensée. L’histoire nous accroche tellement qu’il est très difficile de ne pas laisser Netflix passer automatiquement au prochain épisode. Mais ce qui m’a sûrement le plus bluffé, et je suis certaine que toutes les critiques sont unanimes, c’est bien l’excellente prestation d’Anya Taylor-Joy dans le rôle principal.

Anya Taylor-Joy, 24 ans, dans le rôle de Beth Harmon

Impossible d’oublier le regard magnétique de cette jeune femme dont le talent n’est plus à prouver. Vous la connaissez sûrement par ses rôles dans Split, Glass, Les Nouveaux Mutants ou encore dans la série Peaky Blinders. Anya Taylor-Joy est sublime dans le rôle complexe de Beth dont elle arrive à porter toutes les émotions à l’écran. J’avais mon regard figé sur les parties d’échecs, la respiration haletante et ma concentration à son apogée. Est-ce que je vous rappelle que les échecs et moi ça fait 70 ? Et pourtant, j’ai été scotchée pendant 7 heures.

J’ai apprécié le ton engagé de la série qui dépeint et dénonce une époque où les échecs étaient une discipline majoritairement masculine. L’ambition de Beth Harmon est un modèle complexe, mais inspirant pour une génération de passionné.e.s. Je n’ai plus qu’une seule chose à dire : regardez cette série. Savourez-là ou, si vous êtes faible comme moi, dévorez-là jusqu’à la dernière pièce.

Linds

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