Au vu du succès de la franchise cinématographique, une série événement sur les origines de la saga “The Purge” a vu le jour sur la chaîne USA Network à la rentrée 2018. Composée d’une saison de 10 épisodes, je me suis empressée de la commencer. Vaut-elle vraiment le détour ?
Tout d’abord, l’approche de la fin d’année et de mes partiels (bon courage à tous ceux qui passent par là en ce moment, on peut le faire !) m’empêchent de poursuivre en bonne et due forme mes bingewatchs intensifs. Je vous écris actuellement cet article en ayant vu que 5 épisodes sur 10. Mais j’estime qu’une moitié de saison donne déjà un réel avant goût du potentiel d’une série. Et comme c’est Noël avant l’heure ici, profitez de l’offre Amazon Prime Jeune qui vous offre 6 mois d’essais gratuits (résiliable et sans engagement) pour tester le service, idéal pour la période des fêtes, et vous donne accès à Prime Video, la plateforme streaming d’Amazon.
Bon, alors, The Purge, qu’est-ce que s’est ? Pour les amateurs de frissons, la série est dérivée d’une saga de films du même nom qui partent tous du même principe :
Dans un futur proche, les États-Unis sont gouvernés par les Nouveaux Pères Fondateurs. Pour maintenir un faible taux de chômage et de criminalité tout au long de l’année, le gouvernement a mis en place La Purge : Une période annuelle de douze heures consécutives, au cours de laquelle toute activité criminelle est permise. Chacun peut donc évacuer ses émotions négatives en réglant ses comptes, ou plus simplement en s’adonnant à la violence gratuite. La série suit plusieurs individus lors de cette soirée meurtrière.
Flippant, hein ? C’est d’ailleurs ce qui m’avait le plus troublé dans ces films : son histoire dystopique qui paraît si terriblement réalisable.
La série raconte les événements lors d’une énième Purge sous les points de vues de 4 personnages en nous racontant les origines de la toute première édition.
Et donc, ça donne quoi ? D’abord, la série est très, si ce n’est trop, prévisible. Le suspense des actions est présente grâce au contexte de l’histoire mais rien ne nous accroche réellement à la série si ce n’est de savoir la suite et connaître la destinée des personnages. Les intrigues sont bancales et manquent de saveurs. Ces éléments illustrent également mon ressenti vis-à-vis de la franchise cinématographique qui fait parler d’elle surtout par son contexte troublant, mais peine à nous proposer un film de qualité qui tient la route.
On suit donc les aventures de 4 personnages durant ces 12 heures infernales qui plongent les Etats-Unis dans l’enfer avec un grand E. Au programme : un frère qui brave la mort pour retrouver sa soeur, une salariée qui fait un choix irréversible, un couple au coeur du groupe fondateur de la Purge, un culte bien flippant qui sacrifie des jeunes lors de cette nuit… Des choix de storylines intéressantes qui méritent d’être efficacement creusées.
Pour le bon côté, The Purge reste une série divertissante qui pousse son public à vouloir connaître la fin (même si prévisible) et nous questionne sérieusement sur la problématique de la violence, des pulsions et de la nature humaine.
Encore une fois, je n’ai vu que 5 épisodes. La série offre peut-être plus que je ne l’observe aujourd’hui. En tout cas, elle vaut le coup pour tous ceux qui cherchent une série divertissante sans prise de tête et curieux des origines de la Purge.